L’astreinte régionale d’infectiologie : un outil novateur utile aux prescripteurs hospitaliers - 25/05/17
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Résumé |
Introduction |
Les patients relevant d’une prise en charge infectiologique sont fréquemment rencontrés dans les services des établissements de santé. Par ailleurs, depuis le début des années 2000, l’augmentation de la prévalence des BMR, telles que BLSE et EPC, favorise l’émergence d’infections complexes à traiter. Ainsi, un conseil adapté, spécialisé en infectiologie, doit pouvoir être prodigué dans le cadre de la permanence des soins en établissement de santé (PDSES).
Matériels et méthodes |
À l’échelle régionale, l’objectif était de proposer aux horaires de la PDSES une prise en charge homogène et de qualité en infectiologie sur l’ensemble du territoire. Sous l’impulsion de l’ARS et de la collégiale régionale des infectiologues, une astreinte d’infectiologie a été mise en place en avril 2016. Nous en décrivons ici l’activité des dix premiers mois. Cent vingt-six infectiologues seniors participent à cette astreinte qui fonctionne sept jours sur sept, 365jours par an de 20h à 8h en semaine, du samedi 13h au lundi 8h, et de 8h à 8h les jours féries. Les données concernant l’infection sont recueillies en direct par le médecin d’astreinte sur un dossier informatisé et l’avis écrit est envoyé immédiatement au médecin appelant.
Résultats |
Depuis sa mise en place, 2029 appels ont été enregistrés dont 1260 lors de la PDSES, permettant de renseigner 812 dossiers. Ainsi, 97 établissements de la région ont contactés l’astreinte d’infectiologie, principalement des services d’accueil des urgences (n=538, 66 %). Les appels concernaient une antibiothérapie (ATBT) complexe ou un problème de BMR (n=446, 58 %), des infections sévères (n=153, 20 %), une fièvre au retour de voyage (n=90, 12 %) ou des AES (n=82, 10 %). Le tableau sévère le plus rapporté était celui de méningite (n=58). Les avis formulés par téléphone ont ainsi proposés l’initiation d’un traitement anti-infectieux hospitalier (n=311, 49 %), la modification de l’ATBT en cours (n=170, 27 %) ou la non indication à un traitement anti-infectieux (n=158, 25 %). La totalité des appelants de l’astreinte d’infectiologie a estimé ce service utile lors d’une enquête de satisfaction.
Conclusion |
Grâce à une volonté forte des institutions, de la communauté des infectiologues, l’astreinte d’infectiologie parait un outil utile aux prescripteurs hospitaliers dans le cadre de la PDSES. Ce service novateur est fédérateur pour les infectiologues de la région et devrait permettre de véhiculer plus largement les bonnes pratiques.
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Vol 47 - N° 4S
P. S44-S45 - juin 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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